Candidature pour le poste de Prof de rp

Voilà des jours que tu t'entraînes. Sans dormir, en mangeant et buvant à peine : tu dois absolument être prêt pour le jour J ! Ce concert, tu l'attends depuis des années, tu dois absolument le réussir ! Et tu ne te sens pas encore prêt. Tu dois travailler, travailler et encore travailler. Le problème, c'est que tu travailles tellement que tu n'en dors plus. Et le jour du concert, tu n'en peux plus... Vas-tu tenir ? Vas-tu réussir ? Echec ou succès ?

Une soirée de mystère
Deidara avait prévenu Zetsu de la mission qu'ils devaient accomplir ensemble, dans son bureau sombre et froid, il avait donné la plupart des indications, enfin en gros, car il restait encore quelques informations cachées à Zetsu, mais Deidara allait les lui divulguer bien entendu. Pour le moment Deidara était dans sa chambre, c'était tard le soir, la veille du grand départ. Seuls deux bougies tentaient vainement d'éclairer la pièce de leurs flammes étouffées par les ténèbres de la pièce, Deidara lui même arrivait à peine à distinguer l'écriture des livres, en s'approchant vers la bibliothèque qui était posté contre le mur, Deidara arriva à déchiffrer un des titres des nombreux livres qui dormaient sur ses étagères de poussière. Il était marqué : Le bonheur n'est qu'un passage éphémère qui coupe la réalité du malheur.. Cette phrase pouvait glacer le sang de ceux qui n'étaient pas avertis de la psychologie de Pein-sama, il était un peu fou et suicidaire en réalité, il aimait plus que tout le chaos et la puissance, Deidara même en étant été son bras droit ne put découvrir d'où provenait cette haine de la vie, mais Deidara la sentait en son maître à chaque fois qu'il le voyait. Deidara déposa une main lentement sur le livre, le cuire qui le recouvrait été froid et recouvert de poussière, c'était surement grâce à elle que le livre n'était pas glacial dans cette pièce, elle lui servais de couette. Mais Deidara ne daigna pas tirer le livre, il voulait encore resté un peu lui même avant de devenir fou ailé du chaos et de la désolation. Cerchant désespérément un livre intéressant , Deidara suivait des yeux toutes les lignes marquées sur la reliure de chaque livre, cela dura bien vingts secondes avant le regard froid du chef de l'Akatsuki ne se pose sur un livre. Sur sa reliure de cuire craquelé on pouvait lire:L'art de commander. Deidara laissa échapper un sourire mesquin en pensant sue seul l'art de l'explosion avait le droit d'être appelé "art". De plus pour Deidara, le commandement n'était pas un problème, il savait déjà comment il allait mettre au pas les membres de l'Akatsuki, et faire renaître la divine puissance de l'organisation. Deidara décolla le regard des innombrables livres, et regarda le lit qui lui tendait les bras, un moment de détente ne serait pas de refus, Deidara était un peu fatigué et puis il devait être dans sa meilleur forme pour de main, sa mission bien que seulement de rang A avait l'air difficile surtout en sachant qui est l'homme mystérieux et plus fort que les autres. Deidara accablé de toutes ces pensées se laissa glisser dans son lit, il ferma doucement les yeux, sa respiration se calmait, la bougie, elle, vacillait de plus en plus, l'infime filet d'air qui sortait du corps de Deidara, ne se fit plus entendre, et la bougie s'étouffa....

Le rêve
Deidara était assis sur une chaise en bois, une toile vierge attendait son coup de pinceau, l'art était en lui depuis tout petit, en effet Deidara semblait avoir pas plus de six ans, il était assis devant une grande maison en bois, le toit était couvert de tuile rouge, réchauffées par le soleil brulait d'été. Deidara ouvrit sa palette de couleur, les gens passaient en le saluant, Deidara répondait d'un geste vif de la tête mais surtout d'un sourire remarquable que tout le monde admirait dans le village. Deidara peignait maintenant depuis dix minutes, dans sa jeunesse Deidara faisait souvent des cauchemars avec un monstre qu'il n'arrivait jamais à décrire, cependant quelques instants après une femme d'une beauté divine sortit par une porte en bois devant la maison, le même sourire que l'enfant glissait sur son visage, elle se dirigea vers lui pour lui parler, elle commença à parler en lui disant de venir manger, elle avait fini de préparer le dîner, cependant en se rapprochant, la femme qui semblait être sa mère, aperçut le dessin de son enfant, il représentait un monstre tout droit sortit de l'enfer, l'enfant lui même ressentais de l'effroi en le peignant mais c'était comme si le pinceau bougeait tout seul, sa mère lâcha un panier en osié remplit de pomme, tous les fruits roulèrent dans la rue, les passant se baissaient chacun leur tour pour les ramasser, et venaient les donner à la femme, mais en posant les yeux sur le tableau, tous, se raidissaient et se paralysait, ne pouvant même plus bouger les lèvres pour dire ce qu'il se passait, l'enfant affolé, alla chercher son père dans la maison,il poussa violemment la porte par laquelle sa mère était sortit, son père l'accompagna dehors, et vit la moitié du village devant sa maison, tous regardait le tableau, son père le regarda à son tour, l'enfant le supplia de ne pas le faire, mais son père ne le comprenais pas et regarda à son tour le tableau puis se paralysa, presque tout le village était réuni devant la maison de l'enfant, celui-ci ne savait plus quoi faire, il était seul,les larmes roulaient sur ses joues roses, l'enfant plia les genoux, pleurant à se vider le corps d'eau mais la mort ne voulait pas venir le chercher, c'était le seul qu'elle épargnait, l'enfant se savait pas pourquoi, il pleurait, le sol devenait humide et se craquait sous ses pieds, l'enfant apercevait une immensité noire sous lui, puis une lueurs brilla, l'enfant s'en approcha et elle se tourna, l'enfant à son tour se paralysa, ses muscles se tétanisèrent et ses yeux, ouverts fixaient la tête du monstre qu'il avait dessiné sur sa toile, elle se tenait là devant lui, elle riait et lui pleurait sans bouger.
A ce moment Deidara se réveilla en sursaut, de la sueur lui mouillait le corps, il était essoufflé, dans un moment de terreur, il balaya la salle du regard jusqu'à tomber sur un petit sac, c'était un des deux sacs qu'il portait toujours avec lui, mais celui-ci était toujours fermé, Deidara en le voyant se calma et se laissa retomber sur la matelas, c'était maintenant le matin, mais la nuit était toujours debout.

Le départ
Deidara se rappela qu'il avait dit à Zetsu de se lever tôt, il préférait partir de nuit, dans son obscurité ils progresseraient plus facilement sans gaspiller bêtement de l'énergie en mettant une correction aux innombrables bandits qui rodaient par là. Deidara se leva, poussa la couette trempé de sueur, il se dirigea vers une douche qui lui était réservé, sans attendre il alluma l'eau et se mit dessous, elle était glacé, mais c'était ce que Deidara cherchait, elle calmait ses nerfs et durcirait ses muscles. Une fois sa douche finit, Deidara attrapa des habits propres et les enfila, il ouvrit ensuite un placards et mit son habit de l'Akatsuki, seul dans l'ombre de la pièce se voyait ses cheveux blonds, et les nuages rouges qui transperçaient son habits. Deidara était prêt, enfin pas tout à fait, il attrapa une ceinture, accroché à elle, deux petits sacs, celui que Deidara utilisait fréquemment, il comportait l'argile nécessaire à ses jutsu, et l'autre sac, du même aspect de l'extérieur, toujours fermé, Deidara tâta pour voir s'il y avait quelque chose, puis sourit en guise de réponse. Personne ne savait ce qu'il contenait, seul Deidara le savait.... Une fois prêt, le chef de l'Akatsuki, poussa fermement la lourde porte de son bureau, un grincement perça le silence qui fusait dans les couloirs, Deidara commença à marcher droit devant lui, puis il prit un virage à gauche et un autre à droite un peu plus loin et se trouva dans la hall de l'Akatsuki, Deidara se racla la gorge, puis fit un signe de main afin d'écarter le rocher de sa route, celui-ci s'exécuta et laissa un large passage pour passer, Deidara sortit de la caverne, il semblait que Zetsu n'était pas encore là, Deidara ne le prit pas mal, de tout façon il aimait être dehors, la nature lui ravivait en lui une vieille flamme qu'il avait perdu depuis longtemps.Deidara huma l'air qui sortait, les deux pieds dans la rivière qui coulait, la fraîcheur lui faisait du bien, Deidara en restant dans la rivière marcha jusqu'à un rocher, il était blanc, d'un blanc aveuglant, comme s'il était tout neuf, comme si quelqu'un venait de le mettre ici, mais il était la depuis toujours, Deidara s'asseyait dessus, laissant ses pieds dans l'eau, il attendait que son ami arrive, leur mission allait débutée.