Demaaande

Tu es un garçons de 16 ans , tu vis en ville avec ta grande soeur. Tes parents sont morts dans un accident de voiture quand tu étais jeune. Depuis quelques temps, tu sort avec la fille populaire du lycée. Mais quand tu rentre chez elle , tu la voit en train de te tromper...(Ps:Attention, il y a des mineurs sur le forum^^)

Flemme. Dormir. Grmbl. L'Empereur du Mal en personne, selon les domestiques. Réveillez-vous, Kuragari-san, qu'ils disaient sur le ton de la confidence. Comme si l'Obscurité pouvait à tout instant les gober. D'un côté, ils n'avaient pas tort. Réveiller Kuragari, c'est vivre l'enfer tout le temps où il se trouve dans la même pièce que vous. Il ne faut jamais taquiner le Lion quand celui-ci fait sa sieste, au risque de devoir affronter ses crocs et ses griffes. Le jeune homme, lançant un regard noir à ses domestiques, les envoya paître non sans délicatesse, avant de se recoucher, enfonçant sa tête dans son immense oreiller à plumes. Il dormait, à nouveau. Le Prince Endormi n'était pas surnommé ainsi pour rien. Il avait le sommeil décidemment très facile. Soupirant d'aise, la couverture allant lui cacher les trois quarts de la tête, il n'entendit pas les pas d'éléphants qui se rapprochaient de son lit ; deux secondes après, ses deux frères jumeaux sautaient sur son lit, lui hurlant de se réveiller, qu'il devait partir à l'internat, que les vacances étaient finies !

« Tirez-vous bande d'attardés ! »

Pof ! Le coussin fétiche de Kuragari fut envoyé en plein dans la tête de l'un des jumeaux, qui tomba par terre, sur les fesses, lâchant un cri de surprise. L'autre s'écarta très vite vers le mur, riant aux éclats. Le Prince, assis sur son lit, baissa la tête et... se rendormit. Quand il se réveilla, il se trouvait dans la voiture, en direction de son pensionnat. Bien habillé, bien coiffé, débarbouillée et même positionné dans son siège de façon à donner l'impression d'être un homme d'affaires. Hun, on s'était encore occupé de lui pendant qu'il dormait. Kuragari soupira. Fatigué, voilà ce qu'il était. Son regard mélancolique regardait le paysage défiler à vive allure, tandis que le chauffeur tentait de lui taper la causette en s'exclamant "ah monsieur vous êtes réveillé ! J'ai blablabla" on s'en fout. Le garçon, encore un peu dans les vappes, ne l'écoutait même pas d'une oreille. Soupirant, il referma ses paupières l'espace de quelques secondes. Enfin, il pensait que ce fut pour quelques secondes, car quand il les rouvrit, il était sur le point d'arriver au pensionnat.

La voiture se gara, et Kuragari se redressa sur son siège, avant que le chauffeur ne vienne lui ouvrir. Il sortit, tranquillement, et s'éloigna vers le coffre pour prendre ses quelques valises. Mais le chauffeur le devança et pris le tout, avant de partir à vive allure vers le grand établissement, sous le regard agacé du jeune Reiô. Hum. Il était assez grand pour se débrouiller tout seul, non ? Enfin bon, si l'autre voulait tenir tous ses bagages et même les lui amener dans sa chambre, tant mieux, il aurait moins d'efforts à fournir. <- grosse feignasse.

Profitant de cet instant de solitude, Kuragari fourra ses mains dans ses poches et s'avança vers la grille. Il était environ 10h30 du matin, et le temps laissait à désirer. Le jeune homme parcouru l'endroit du regard, redécouvrant le lieu pour la 7ème fois. Il donna un léger coup de pied dans un petit caillou, celui-ci allant rouler jusqu'au portail, que le Prince zZz ne tarda pas à rejoindre, d'ailleurs. Lentement, il vint s'adosser au petit muret, puis leva la tête et observa le ciel, l'air ailleurs. Expression de lassitude et de mélancolie... ça change des têtes d'enterrement très sombres, des gros lourdeaux menaçants, ou bien des petits elfes joyeux qui courent de tous les côtés en jetant des fleurs de partout.

Et il aurait peut-être pu se rendormir à cet endroit si toutefois quelqu'un n'était pas passé en courant en lui jetant un portefeuille dans les bras. Nyé ? Avec ces deux d'tensions magiques, Kuragari mit du temps avant de comprendre que ce portefeuille avait sûrement été volé et qu'on venait, en quelque sorte, de lui faire porter le chapeau. Super. Bon. Mh...